A Place in Time

Successor to Miles? Wallace Roney is carrying trumpet standard forward, but whether it's as Miles protege is laughable given the outrageously great output Roney has put on CDs.I listen and smile. RIP You will be missed.

I've had this in heavy repeat mode for the last month. Spectacular music. Extraordinary musicianship all the way around. Just buy it!!

This CD is wonderfully produced! I must for your collection! Awesome performances by everyone which I could expect nothing less! OFF THE CHAIN!

A great compilation of songs from a great musician.

Wallace has his own sound contrary to those who claim he sounds like Miles He learned from him however!;he has moved to the next level

Great Jazz from Mr. Wallace Roney...he has always been very underrated to me, his trumpet playing is always creative, unique and on point. This CD just exemplifies all of that. Great CD, great Jazz music!

great effort by all !!!!!

Great CD

Fine horn album

Ce disque, plus je l'écoute, et plus il me devient indispensable. Je sais, les esprits chagrins vous répèteront que  Wallace Roney , l'ancien protégé de  Miles Davis  (et non ça n’était pas Wynton Marsalis…), ne fait que dans l’imitation. Pas vraiment de la création, pas vraiment de personnalité & blabla (on songerait trop au second grand quintette de Miles avec Wayne Shorter, Herbie Hancock, Ron Carter et Tony Williams, voir  Nefertiti , par exemple). Et pourtant ! Et pourtant, le tout sonne à merveille ici, et il n’y a surtout rien qui ne soit orthodoxe. Les musiciens se connaissent depuis plus de quinze ans quand ils décident d’enregistrer ce corpus sorti sous le label HighNote en 2016. On se demande d’ailleurs pourquoi il a fallu tant d’années avant de graver ce premier album. On avait là un vrai groupe. Pour qui sait attendre, le résultat vaut donc le détour. Attendre, tout est là. Alors que les musiciens et les labels sont dans une sorte d’hybris (ça enregistre à tout va, beaucoup trop dans l’urgence, sans savoir si ça passera l’épreuve du temps), « A place in Time » se situe au-dessus du lot de la production jazzique contemporaine et se révèle tout simplement un disque superbe. Le collectif s’était donc constitué en 2000 et avait perduré jusqu’à l’hiver 2001. Plus de douze mois à jouer dans les clubs new-yorkais essentiellement. « A place in Time » c’est donc un temps suspendu, celui d’un collectif constitué par le trompettiste qui a voulu laisser une trace. C’est aussi un lieu dans le temps et hors du temps. Deux anciens partenaires de Miles se retrouvent pour l'occasion :  Gary Bartz  au saxophone alto (très serein et très convaincant) et le fidèle  Lenny White  à la batterie (toujours aussi habile et sensationnel, notamment sur les rythmes impairs !). Disque boudé lors de sa sortie, « A Place in Time » se situe au sommet de la production discographique du musicien (qui n’a pas toujours été convaincant au cours de ces dix-quinze dernières années). La performance de Lenny White y est pour beaucoup. Mais c'est surtout l'osmose entre les musiciens qui nous subjugue ici. Perfection du jeu, beauté des arrangements. Ici, ça joue et ça ne fait pas semblant. J'ai même hésité à flanquer une cinquième étoile.HéritageS, donc. Héritages du côté de Miles (forcément), mais aussi de  Wayne Shorter  et de  Claude Debussy  (superbe interprétation et sacrément risquée, pour le coup, sur « Clair de Lune »).  Kurt Weil  est également sollicité pour « My Ship ». Quant à Ben Solomon, il m’était inconnu. Celui-ci est au sax ténor et soprano. Phrasé somptueux et beaucoup de délicatesse. Sa performance est ici superbe. Pour son âge (il n'a que 22 ans lors de l'enregistrement), je tire mon chapeau. Wallace Roney a vraiment le don de nous faire connaître de jeunes pousses et de les sortir de l'anonymat. Enfin, on trouve le vétéran  Buster Williams  à la contrebasse (une assise incroyable) et  Patrice Rushen  au piano (jeu très percussif, notes perlées). La pianiste était connue surtout pour ses disques de Soul dans les années 70. Soit un sextette tout acoustique qui ne laisse rien au hasard. Construction harmonique bien léchée. La place laissée à l’improvisation est là aussi (« Air Dancing » et « Ardèche »). Il faudra sans doute des années avant de réaliser que l'on tient là l'un des plus grands disques de jazz de cette décennie finissante. Un disque à la fois musclé et doux, ferme dans ses intentions et habile dans son interprétation. Hormis pour Claude Debussy, Kurt Weil et feu  Tony Williams  (sa composition « Elegy » est superbe), tout le répertoire est signé par les musiciens ici présents.Le tout semblera trop écrit pour certains. Mais c’est justement ce qui fait de ce disque une belle aventure. Pas de free jazz, certes, pas de sonorité qui nous serait méconnue, certes encore. Mais l’héritage respectueux (sans qu’il ne soit révérencieux un seul instant) avec une belle virtuosité chez chaque musicien, un renouvellement assez remarquable. Les compositions originales (« Around and Through » de la pianiste  Patrice Rushen , par exemple), donne à entendre une conviction et une intensité qui célèbrent la joie d’un collectif pour de pareilles retrouvailles. Le groove innervé par le contrebassiste permet également aux musiciens de se lâcher et d’exhiber leur lyrisme. Car, oui, « A Place in Time » est surtout un disque de jazz lyrique (sans le côté sirupeux de bien d’autres). La sonorité de Wallace Roney est quant à elle piquante (écouter son solo sur « Ardèche ») et Ben Solomon nous fait plaisir car il est clair que sa dette à Wayne Shorter est palpable tout au long de cette heure de musique (on réécoutera par exemple  Schizophrenia  et  E.T.C. , époque Blue Note du saxophoniste). La composition de Tony Williams est une sorte de valse, composée en 1992, par le batteur en hommage à Miles Davis qui venait de nous quitter (voir  Tribute to Miles ). Enfin, ce que je trouve plaisant dans cet album, c’est la qualité des différentes configurations (du trio : trompette, contrebasse et batterie sur « My Ship » au quartet en passant par le quintet et le sextet) et l’honnêteté de l’ensemble. Pas d’esbroufe par ici. Pas de triche non plus. Le disque s’incarne comme quelque chose de plus grand que de fortes individualités qui voudraient en mettre plein la vue. Bref, point d’égo, mais un jeu collectif serein et superbe. Wallace RoneyMiles DavisNefertitiGary BartzLenny WhiteWayne ShorterClaude DebussyKurt WeilBuster WilliamsPatrice RushenTony WilliamsPatrice RushenSchizophreniaE.T.C.Tribute to Miles

Wallece Rooney es siempre sinonimo de de calidad y de honradez, marcado siempre con el estigma de ser el hipotetico heredero de Miles Davis, lo cierto es que realmente nunca ha sido asi. Un inmenso continuador de la epoca post bop de Davis pero nunca un imitador. Para mi cada nuevo disco es un placer, buenos musicos , muchos de ellos jovenes y una forma estupenda de tocar y de crear los temas. Llevo años siguiendo su carrera y nunca me ha defraudaddo, es omo un amigo fiel al que hay que acudir de vez en cuando. Esta vez se acompaña por miembros de una formacion antigua que nunca llegaron a grabar juntos, pero que hicieron centenares de concietos, y esto se nota por la complicidad. Gary Bartz al saxo, Buster Williams al bajo y Lenny White a la bateria, ademas Ben Salomon al saxo y Patrice Rushen al piano. El es un trompetista con clase y con un sonido muy personal. Este nuevo CD da lo que cabe esperar de el, un buen disco, quizas mas clasico que de costumbre pero excelente, sigue en su linea pero con mas intensidad personal. Lo suyo seria 4 estrellas y media...pero se merece las 5 por su honradez y su fidelidad consigo mismo.

Interesting and engaging music.

perfect